samedi 11 avril 2015

Le mépr.. quoi?

Et non ce blogue n'est pas mort! Ça fait un sapré bout de temps que je n'ai rien écris sur ce blogue... Je n'avais visiblement rien de nouveau à dire... Jusqu'à au jourd'hui.
 
Je souhaites parler d'une émotion qui à toute fin pratique me semble étrangère. Le mépris. J'ai réaliser il y a quelques temps que j'avais aucune espèce d'idée de ce que c'est que le mépris. Je définissais le mépris comme un degré moindre de la haine. Bah non finalement il semblerait que j'ai tout faux. Ça serait une autre émotion qui correspond à rien pour moi. C'est en écoutant un film que j'ai réaliser que ce concept me semblais pas clair. J'ai donc pauser la question à mon entourage et plus j'accumulais les explications plus il devenait clair que j'avais aucune espèce d'idée de ce dont il me parlait. C'est là que j'ai réalisé que je ne pouvais pas ressentir de mépris, que c'était pour moi un concept qui m'était  totalement étranger! Je ne saurais dire si c'est un point commun à tout les aspiens mais ça pourrait constituer une différence notable entre aspiens et NT. J'ai fort probablement été traité avec mépris par des NTs mais je ne saurais le garantir puisque j'ai aucune idée de quoi à l'air une personne méprisante.
 
Êtes-vous comme moi vous aussi cher aspiens? J'aimerais bien le savoir. Peut-être que nous avons nous aussi des émotions que les NT ignore et qu'elles n'ont pas de nom parce que les NTs sont incapable de les ressentir. Qu'elle est votre avis?

lundi 1 octobre 2012

Automate manière Aspie suite...

Comme ça fait un bail que je n'ai rien posté j'ai décider de vous reparler de mon automate sur le modèle de la «machine événementielle». J'ai par temps perdu bricolé un interface graphique nommé «Отомате» qui permet d'exécuter un programme au moyen d'un automate virtuel (le coeur dont je parlais ici), de configurer cette automate et «d'écrire» des programmes. Voici donc trois captures d'écran de mon petit logiciel...

Tout d'abord la console de l'automate virtuel...


Ensuite un panneau de configuration qui permet des optimisations du programme...



Et finalement l'éditeur de programme, comme vous le voyez les programmes son rédigé graphiquement tel que je le préconisais dans mes billets précédents sur ce sujet...



Voilà, c'est là que j'en suis rendu avec mon automate manière aspie. Évidement comme je l'ai déjà dit ce n'est pas une technologie qui risque d'avoir un succès commercial même marginal. La programmation est contre-intuitive pour un NT (sources de bogues...) et repose sur une logique très différente. La technologie actuellement déployée (MÉF à actualisation scrutative) est à la fois conforme en toute chose à la façon de penser NT, constitue un standard universel et dispose d'un grand nombre de personnes formées à sont utilisation.

Néanmoins, le développement de cette technologie purement aspienne m'a permit de développer un outil conceptuel que j'ai nommé la «Machine événementielle» par analogie à la sacro-sainte MÉF (machine à états finis) neurotypique. Et c'est là probablement la réelle contribution de ce projet. Je reviendrai plus tard sur ce sujet de la «machine événementielle».

mercredi 20 octobre 2010

Profil général de l'aspie

Cette liste établis un profil général de l'apie par ses qualités en différent domaines.

Avantage qualitatif dans les interrections sociales (++)
1. relation charactérisé par une loyauté absolu et sur qui on peu compter.
2. libre de sexism, age-isme, ou de biais culturel; habilité à voir l'autre tel quel.
3. dit ce qu'il pense sans égard au contexte social ou adésion à des croyances
4. capacité à poursuivre une théorie personnel malgré l'adversité
5. cherche une audiance, ou des amis capables d'entousiasme pour des sujets et intérêts spécifiques.
6. considération accordés aux détails
7. écoute sans jugement continuelle ni présomption.
8. interressé principalement au contribution significative à la conversation ; préfère éviter les échanges ritualisé (smalltalk) ou le bavardage sociale futile et superficiel.
9. recherche des amis sincère, positif et authentique.

Langage sociale caractérisé par... (3+)
1. determination à chercher la vérité.
2. conversation libre de tout agenda ou sens caché.
3. vocabulaire étendu et facination pour les mots
4. intérêt marqué pour les jeu de mot.
5. usage avancé des images metaphoriques


Habilités cognitives caracterisées par... (4+)
1. forte préférence pour les détails avant le gestalt (le tout)
2. perceptive original souvent unique dans la résolution de problème
3. mémoire exceptionel, souvenir de détail oublier négligé par les autres.
4. persévérance avide dans la cueillette et le catalogage d'information sur un sujet d'intérêt.
5. persistence à réfléchir
6. connaissance encyclopédique sur un ou plusieurs sujets
7. Connaissance de routines et fort désir de maintenir l'ordre et l'exactitude.
8. clareté de valeurs/ prise de décision non influencer par des factors politqiues ou financiers.

Caractères supplémentaires possibles...
1. sensibilité aigue à certain stimuli ou expérience
2. force dans les sports individuels, particulièrement ceux impliquants l'andurance ou l'accuité visuelle
4. plus forte chance que la population générale (les NT) de se rendre à l'université
5. prend souvent soin des autres au-delà de ce qui est habituel (chez un NT).

Cette liste est tiré de celle des 'Discovery criteria for aspie by Attwood and Gray' de l'article original en anglaid ici: http://www.tonyattwood.com.au/index.php?option=com_content&view=article&id=79:the-discovery-of-aspie-criteria&catid=45:archived-resource-papers&Itemid=181

samedi 16 octobre 2010

Différences 5

Dans le présent texte je veux vous présenter une différence entre aspie et neurotypique qui a une incidance importante. Bien sur il s'agit de généralité, ce qui veux dire cher NT que l'on peut ne pas être comme ça même si on est un Aspie ou un NT.

Si vous demandez à un neurotypique ce qu'est l'amour, il vous répondra que c'est une histoire de respect, d'engagement et d'autre notions semi-tangibles du même type. Tandis qu'un aspie répondra  quelques chose tournant autour de l'idée que c'est le sentiment que l'ont resent quand on vois le sourire de l'être aimé et que ça réchauffe le coeur comme si il étati en plein soleil. Pour un NT c'est juste de la poésie mais pour un aspie c'est la réalité.

De ces attentes différentes peut résulter de nombreuses déceptions entre partenaire de aspien et neurotipien. Des déceptions pouvant se transformer en resetiment, incompréhension et ultimement en une rupture.

NB: Ce texte n'est pas définitif je pense le retravailler éventuellement quand j'aurrai plus de matériel. Mais j'estimais le sujet important.

lundi 24 mai 2010

Automate manière Aspie

Une fin de semaine ou je ne savais pas quoi faire, dans le temps de Noël pour être exact, je me suis dit, pourquoi ne pas créer cet automate de contrôle industriel ASPIE dont je parlais ici. C'est ce que j'ai fait. Le 'coeur' de l'automate est en C et séparable de l'environnement de test en Objective-C. J'ai fait un port du coeur pour le Z8Encore (drôle de nom pour un microcontroleur!) de Zilog. Je vous présente un aperçu de ce que ça a donné. Je metterai les sources et le reste en ligne quand j'aurrai le temps et le goût de faire plus. Là il fait vraiement trop chaud!

Principes de fonctionnement

Le point de départ de toute action est un événement. Le programme a pour fonction d'établir les chemins et les conditions contrôlant la transmission de cet événement. Ainsi, le programme peut être vue comme un tuyau acheminant l'événement vers sa destination selon que les valves conditionant se transit soient ouvertes ou fermées. Suite à un événement, résultant de la fermeture ou de l'ouverture d'un contact par exemple, l'automate entreprend de suivre les connections définies par le programme, branche par branche. Il suit une branche jusqu'à la fin de celle-ci ou jusqu'à ce qu'il rencontre une condition fausse, au quel cas si il y a une autre branche à parcourrir il passe à celle-ci. Dans le cas contraire, l'automate tombe en dormance en attendant le prochain événement.

La figure ci-dessous illustre ce principe, lorsque le circuit électrique connecté à l'entrée E0 se ferme un événement 'fermer' est généré. L'automate interprète alors l'objet ataché à cet événement dans E0, ici c'est un objet Hub, c'est à dire une fourche. L'automate interprète ensuite l'objet pointé par le premier port du hub, la condition E1 = 0. Si la condition est vérifié (vrai) l'automate interprètera l'objet attacher à la condition, soit la sortie S0, avant de procédé à l'interprétation de la branche du second port du hub. Dans le cas contraire il passera directement à l'interprétation de la branche 2.

Evenement         Hub             Conditions       Destiantions
+--------+       +--------+       +--------+       +--------+
|   E0   |------>|  Hub   |------>| =====> |------>|   S0   | (première branche)
| fermer |       |        |       |   si   |       | action |
+--------+       |        |       | E1 = 0 |       +--------+
                 |        |       +--------+
                 |        |
                 |        |       +--------+       +--------+ 
                 |        |------>| =====> |------>|   S1   | (deuxième branche)
                 +--------+       |   si   |       | action |
                                  | E1 = 1 |       +--------+
                                  +--------+

Quand il n'y a rien à faire, aucun événement, un événement virtuel 'rien' peut être généré pour effectuer des actions secondaires.


Quand il n'y a rien à faire, aucun événement, un événement virtuel 'rien' peut être généré pour effectuer des actions secondaires.

Version dans un langage texte du programme donnée ci-dessus:
utiliser E0, E1, S0, S1, H0
utiliser TST0 E1 = .faux.
utiliser TST1 E1 = .vrai.
attacher E0.fermer sur H0.entree
attacher H0.sortie0 sur TST0
attacher H0.sortie1 sur TST1
attacher TST0.sortie sur S1.fermer
attacher TST1.sortie sur S1.ouvrir
Dans cet exemple, les objets E0,S0,H1,TST0, etc. sont prédéfinis dans l'automate. La commande 'utiliser' indique à l'automate que, par exemple les signaux intervenant sur les entrée autres, celles non-utilisées, sont irelevant et de ne pas produire d'événement lors de changement de leur état. Autre exemple, si aucun minuteur n'est définis, l'automate pourra déactiver les interruptions de la base temps servant à leur maintient. L'avantage dans tout les cas de figure réside dans des gains de vitesse.

Patente pendante. :D
(c)2009

samedi 19 septembre 2009

Hyperfocus

L'hyperfocus est une capacité d'extrême-concentration, un état de conscience altéré, une faculté typiquement aspienne. Il s'agit d'une méthode de travial très efficace et qui produit habituellement un résultat de très grande qualité. En hyperfocus la personne concentre toute son energie et son esprit sur le sujet qui l'occupe, être sortie sans raison valable de cette état peut être extrêment irritant.

Il est regretable que les autres ne semble pas comprendre cette faculté, ils parlent d'être dans la lune ce qui sous entend la distraction alors que c'est tout le contraire. Si ils pouvaient comprendre ne serait-ce que le besoin de tranquilité de la personne en cet état de conscience particulier, ce serait un grand pas.

Simplement en prononceant un mot, en entrant dans une pièce ou en se promenant, on peut par inadvertance causer l'interruption brutale d'une activité importante. Une inspiration géniale, un fil de pensée facinant, un moment d'intériorité profonde, la solution au problème de la fusion de l'hydrogène, qui risque alors être perdu à tout jamais. La réaction de la personne sera en proportion de la frustration et de la confusion causer par cette grossière intéruption.

Si la personne est dans un processus de création: dessin, programmation, écriture, etc. Il est encore plus important de ne pas interrompre son hyperfocus. Car s'il y a une chose pire qu'être interrompu en hyperfocus c'est d'être interrompu dans un hyperfocus de création.

Quand quelqu'uns est en hyperfocus il y a certaines rêgles de politesse élémentaire à respecter:
  1. Respecter le besoin d'être laissé seul.
  2. Respecter le besoin de tranquilité de la personne.
  3. Ne déranger la personne que si c'est vraiement très important.
En cas de maladresse, excusez-vous pour cette interruption, car c'est une grande impolitesse que de briser un hyperfocus sans raison valable. Ne soyez pas surpris de la réaction d'exaspération de la personne que vous arrachez à son hyperfocus.

dimanche 12 juillet 2009

Différences 4

Il existe aussi d'importantes différences au niveau de la communication verbale. Celle-ci se situ à deux niveaux, dans la forme de la communication et dans sa dynamique.

Du point de vue de la forme, les aspies communiquent d'une façon direct et franche. Le but de la communication est l'échange d'information et fait appel à la raison pour convaincre l'interlocuteur. La communication neurotypique à pour but d'influer sur les émotions de son interlocuteur pour l'amener à réagir dans un sens voulu. Elle repose sur ce que les '-ologues' appel la «théorie de l'esprit» qui se résume à l'art divinatoire d'anticiper la réaction d'autrui.

Dans la pratique, le neurotypique ajuste son discourt à la réaction qu'il présume qu'il aurra sur son interlocuteur. En d'autre termes, celui-ci présume que tous pensent comme lui et que sa réaction à son propre discourt est valable pour anticiper celle des autres. Cela traduit une conception profondément «égocentriste», l'autre est un autre moi. Lorsque l'interlocuteur est connu, la réaction est contre vérifié sur ce qu'il pense savoir de celui-ci pour être plus prêt de la réalité. La «théorie de l'esprit» explique aussi le haut niveau de conformisme des neurotypiques, car autrement leurs anticipations sont systématiquement en défaut.

Évidament cette anticipation de réaction («théorie de l'esprit») fait patate face à un individu qui opére sur un modèle cognitif le moindrement différent. Lorsque cela se produit le neurotypique est déstabilisé et réagit égocentriquement en concluant que c'est l'interlocuteur qui est défectueux et non sa présomption de l'autre.

Deplus, la rigeur et la précision sont moins importantes que l'effet, l'image générale. La préférence étant donner aux généralités, ce qui traduit l'ordre d'analyse des neurotypiques du général vers le détail.

On pourrait résumer le protocole de communication des neurotypique comme suit:
  1. Les propos doivent obligatiorement avoir un impact émotionnel sur l'interlocuteur. Sinon silence.
  2. La réaction sussité par cette effet doit allez dans le sens voulu (manipulation).
  3. Si ce que vous avez à dire peut causer un effet non voulu alors rester flou et évasif.

L'aspie pour sa part, part du principe qu'il ne peut pas résonablement savoir ce que sait ou pense son interlocuteur. Si celui-ci est un intime il peut assumer certaine base commune, mais sinon il prendra soin de les établir. Cette mise en place des bases communes, passe souvent pour un neurotypique comme du verbiage inutile. L'emphase sera mis sur l'exactitude et la rigeur. Pour convaincre son interlocuteur il lui transmettera les prémisses de son raisonnement et sa conclusion. L'autre est ralier par le biais de la raison pure et non par la manipulation/influence de ses sentiments. La communication a pour but l'échange rigoureux d'information, factuelle ou émotive. La rigeur venant directement de l'importance que les aspies accordent aux détails. Et qui traduit leur méthodologie d'analyse du détail vers le général.

On pourait résumer le protocole de communication des aspies par ces trois rêgles:
  1. Ne parler que de ce qui semble important.
  2. Établir les bases communes (définitions, contexte, etc.)
  3. Etre rigoureux, précis et exacte autant que possible.

Abordons maintenant la dynamique de la communication, les différences entre aspie et neurotypique sont aussi grande que dans la forme. La communication des typique est séquencielle. Chacun parle à son tour, selon un ordre séquenciel. L'aspiens lui converse sur une base événementielle, un mot, un événement externe, et la converssation change de direction. Elle admet l'interruption à tout moment et le retour ultérieur. Par exemple, si au cours de son propos, l'aspie se renconte qu'il à peut-être oublier de définir un élément de base commune, il ouvre ipso facto une parentèse et la définie. Puis reprend son propos. Ce qui évidament déstabilise le neurotypique car sort complètement de sa logique séquencielle.

AspieTypique
Le contenu est le message.La réaction est le message.
Réduire au minimum les malentendus en donnant des bases communes.Réduire au minimum l’effort pour déclencher la réaction souhaitée.
Effort mis sur la rigeur et la précision.Effort mis à rester vague pour éviter de mettre en défaut la «théorie de l'esprit».

De toute ces différences résulte une profonde incompréhension et une grande exaspération. Le neurotypique est exaspéré par l'échec de sa «théorie de l'esprit» et l'aspie perçoit comme hostiles les tentatives de «manipulations» émotionnelles. L'aspie est endormi par la monotonie séquencielle du discourt neurotypique et ce dernier est dérouté par l'absence de séquencialité dans celui de l'aspie.

Évidament les «expertologues» neurotypiques vous diront que la communication aspie est déficiante. Pourquoi, parce qu'elle est différente des neurotypiques évidament. Il s'agit d'un jugement de valeur arbitraire sans aucun fondement.