- Respecter le besoin d'être laissé seul.
- Respecter le besoin de tranquilité de la personne.
- Ne déranger la personne que si c'est vraiement très important.
samedi 19 septembre 2009
Hyperfocus
dimanche 12 juillet 2009
Différences 4
- Les propos doivent obligatiorement avoir un impact émotionnel sur l'interlocuteur. Sinon silence.
- La réaction sussité par cette effet doit allez dans le sens voulu (manipulation).
- Si ce que vous avez à dire peut causer un effet non voulu alors rester flou et évasif.
- Ne parler que de ce qui semble important.
- Établir les bases communes (définitions, contexte, etc.)
- Etre rigoureux, précis et exacte autant que possible.
Aspie | Typique |
Le contenu est le message. | La réaction est le message. |
Réduire au minimum les malentendus en donnant des bases communes. | Réduire au minimum l’effort pour déclencher la réaction souhaitée. |
Effort mis sur la rigeur et la précision. | Effort mis à rester vague pour éviter de mettre en défaut la «théorie de l'esprit». |
samedi 11 juillet 2009
Différences 3
vendredi 10 juillet 2009
Différences 2
- Analyse partant des détails du système vers le global.
- Programmation orientée-objet et composant.
- Encapsulation des structures dans les objets (les classes).
- Programmation multitâche (multithread).
- Événements et interruption comme méthode de planification.
- Analyse débutant par le système complet vers les détails de celui-ci.
- Programmation séquentielle et procédurale.
- Structures globales.
- Programmation conditionelle.
- Scrutation comme méthode de planification.
- Machine à état fini.
La méthode d'analyse de prédilection des neurotypiques consiste à débuter avec une image générale de la solution puis de la détailler progressivement. C'est la méthode qui consiste à produire flowchart et machine à état fini en décomposant le système en une longue séquence d'opérations. Cette approche séquencielle oblige un usage extensif de la programmation conditionelle, pour structurer le chaos causé par la méthode elle-même. Cette méthodologie construit des sytèmes monolithiques, peu réutilisables et inflexibles. Elle est taillée sur mesure pour la psyché des neurotypiques car cette méthode ressemble à leur façon normal de penser. Du global vers le détail.
La programmation orienté-objet, exige de déterminer chacun des objets (détails) du système et c'est la méthode favorite des aspies. Cette façon de faire du détail vers le global, produit des systèmes fait d'un assemblage de composants, qui si ils sont bien conçus peuvent être réutilisés. Cette méthode ressemble à la façon normal de penser des aspies qui est basé sur les détails.
Au temps de la préhistoire informatique, tout les programmes relevaient de la logique séquencielle et des machine à états finis. S'était un monde neurotypique. Cela avait pour conséquence de conduire à des programmes peu flexibles, qui conduisait souvant à une réécriture pour chaque application. Et qui était généralement difficile à modifier.
La machine à états finis est une saveur de la méthode d'analyse neurotypique. Elle est très prisée par plusieurs d'entre eux. Elle part de la présomption que vous savez que le système ne peut se retrouver que dans un certain nombre d'états connus. Les problèmes arrivent quand le programmeur force le système dans un état qu'il «sait» être le bon, sans tenir compte des faits empiriques. Si les prémisses du programme change il doit être entièrement refait. La présomption est à la base de la communication neurotypique tout comme de la machine à états finis, puisqu'ils «présument» de l'état et de la réaction de leur interlocuteur.
Programmation object
L'aternative aspienne aux machines à états finis et cie, c'est les objets et les classes qui encapsule méthodes, propriétés, événements, protocoles, etc. L'avantage de cette encapsulation c'est que chaque détail est isolé du reste du programme, que les modifications à l'intérieur de l'objet sont transparentes pour le reste du système. Cela permet de créer des programmes flexibles et modulaires, et on obtient en prime des composants réutilisables à volonté dans d'autres applications.
La difficulté est de conduire les neurotypiques à penser comme des aspies, ce n'est vraiement pas une sine cure... Ils ont souvant des difficultés à comprendre correctement les conceptes de méthode et de propriété. Et plusieurs sont mal à l'aise avec les «événements». C'est monnaie courante de voir des neurotypiques exporter l'ensemble des propriétés et méthodes internes de la classe. Ou encore de se sentir obligé d'utiliser des accesseurs (méthodes) pour chaque propriétés (même internes!), accesseurs généralement nommés sur le modèle Setceci() et Getcela()...
L'informatique d'aujourd'hui repose sur la notion «d'événements» pour tout ce qui à trait à l'interface utilisateur. Parce qu'ils pense de façon séquencielle, les neurotypiques doivent être rééduqué pour penser en terme d'événement, d'interruption et non plus en terme séquenciel. Pour plusieurs cette rééducation est si difficile qu'ils font appel à la scrutation (poolling) dès qu'on leur en laisse la possibilité. Bien que cette methode soit des plus inefficaces. Avec l'avènement du multitâche (multithread) la pensée séquencielle est la voie doré vers l'inefficience et les problèmes. Pour tirer profit des machines multiprocesseurs ils est plus que jamais nécessaire de subdiviser le système en composant, de faire appel au notion d'événement et de synchronisation. La scrutation devient alors d'une inefficience insurmontable et la pensée séquentielle obsolette en se domaine.
Pour l'aspie la planification événementielle est naturelle, c'est instinctif. Alors que pour les neurotypiques c'est une toute autre affaire, eux préfèrent une planification qui consiste à lire à répétition l'état des variables et à effectuer des actions planifiées sur une base chronologique. Cette approche pouvait marché au temps de la préhistoire informatique mais ce n'est plus le cas. Pour l'aspie les actions planifiés sur une base chronologique sont lancées par un événement généré par une minuterie matérielle via le noyau du système d'exploitation. Ce qui est d'une efficacité absolue.
Adaptation d'un texte de Lief Ekblad.
Différences 1
J'ai décidé de vous présenter un exemple d'automatisme industriel pour illustrer les différences dans l'approche pour solutionner les problèmes. Mais en préparant ce document, je me suis aussi rendu compte qu'il pouvait servir de métaphore pour illustrer le fonctionement cérébral des uns et des autres. Cet exemple présuppose une certaine connaissance dans le domaine.
Le problème, très simple pour mettre en évidence la méthode de résolution et non le problème lui-même, consiste à mettre en marche un moteur en appuyant sur un bouton «marche», une fois le bouton relaché le moteur devra continuer à tourner jusqu'à ce que l'on vienne appuyer sur le bouton «arrêt». La solution sera réalisée en utilisant un automate programmable, sorte d'ordianteur spécialiser dans le contrôle industriel.
Façon neurotypique...
Elle intègre clairement sa nature scrutative (polling) et séquentielle qui le caractérise. L'automate programmable neurotypique opérera exactement comme tout les automates actuellement disponible dans le commerce. Dans ces machines, la première chose faite est de lire toute les entrées, locales et distante (via un réseau), et de garder une copie en mémoire de cet instantané. En suite, il utilisera ces valeurs et les appliquera à l'ensemble des équations de logique combinatoire et séquentielle de son programme de haut en bas, de la première ligne à la dernière. Puis il prendra les résultats de ces calculs et les reportera sur les sorties de l'automate (locale ou distante) et recommencera ce cycle par un nouvel instantané de l'état des entrées. La vitesse de réponse de cet automate dépendra directement du nombre d'opération que comporte le programme. Plus le programme comporte d'opération moins il sera capable de percevoir des opérations rapides. Ainsi que du nombre d'entrée à lire... L'inconvénient de cette approche est de faire des calculs inutiles pour les équations dont les variables n'ont subit aucun changement et de lire des entrées inchangées.
Pour améliorer les performances de leurs machines, certains fabricants d'automates ont introduit dans leurs machines haut-de-gamme des mécanismes permettants de rendre conditionelle l'exécution (calcul) de certaines protions de programme (via des sous-programmes, etc.) Ce qui réduit d'autant la durée de la boucle et le temps de réponse. Ces mécanismes permettent d'introduire une notion de priorité dans l'exécution des choses. On peut ainsi tenir compte d'une série d'équation qu'une fois tout les dix boucles ou à tout les 15 minutes, etc. Cette façon de traiter les priorités s'appel Temps Partager (time sharing) en informatique.
Pour en revenir à notre exemple, la logique combinatoire utilisée pour implenter la solution par ce procédé sera définie par l'équation suivante:
sortie1 = (Marche OU sortie1) ET NON Arret
En ladder, un language graphique et metaphore du circuit électrique équivalent, ça donnera...
| Marche Arret Sortie1 |
+---] [---+---]/[---+---( )---+
| | |
| Sortie1 |
+---] [---+
|
Façon Aspie...
Elle est radicalement différente. Elle laisse transparaitre sa nature événementielle, non-séquentiel et la mémoire associative qui le caractérise. Tout d'abord sa version de l'automate programmable sera complètement différente. Au lieu de prendre des instantanées des entrées et d'effectuer des cycles, il réagira sur un changement d'état de l'entrée (un événement) et sera caractérisé par l'absence de cycle. Le programme sera aussi radicalement différent dans sa formulation. La vitesse de réaction de l'automate sera caractèrisé par la vitesse des changements aux entrées de celui-ci. Moins il y a de changement d'état par unité de temps, plus il réagira vite à ces changements. En absence de tout changement il peut effectuer des oppérations dont l'exécution n'est pas prioritaire. Cela ce ferait par la génération périodique d'un événement «RIEN». Ce qui introduit aussi la notion de niveau de priorité associées aux événements. Un évenement prioritaire peut interropre à tout instant l'exécution de l'action associé à un événement moins prioritaire et une fois la réponse de l'événement priorité terminer l'exécution de ce dernier reprendra sont court. Cette façon de traiter les priorités et d'ordonner les tâches à exécuter se nomme Temps Réel (Realtime) en informatique.
Pour en revenir au problème de départ le programme aspiens prendra la forme suivante:
Quand «Marche» monte: Sortie = VRAI;
Quand «Arret» monte: Sortie = FAUX;
Pour ceux qui ont connu des langages comme Hypertalk™ la formulation suivante vous sonnera sans doute quelques cloches... J'ai également introduit la notion de priorité dans le traitement des événements...
priority class low
{
on Marche raise:
set Sortie high
end
}
priority class high
{
on Arret raise:
set Sortie low
end
}
Cet exemple illustre les différences fondamentales entre la façon de faire de nos cerveaux respectifs. Bien sur l'un et l'autre sont capable d'utilser la manière de l'autre, mais la solution apparait alors moins naturelle et intuitive. Car il faut transposer la solution qui nous viens naturellement à l'esprit dans une logique différente. C'est ce que l'on doit faire constament dans une société organisée à rebourd de nos instincts... Certains y arrivent plus difficilement pour diverses raisons et se voit attribuer ipso facto les étiquettes «retard» et «problématique» par la bonne société neurotypique.